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Dune

Dune est morte le 15 février 2005.
Dune était une chatte très belle, qui a vécu avec moi pendant 15 ans, et je souhaite vous partager nos derniers moments ensemble.
Courant décembre 2004, une boule est apparue sous son œil droit. Une opération l’a supprimée, mais pas en totalité : 15 jours après, elle réapparaissait, côté externe.
L’analyse de ce qui avait été enlevé a révélé une tumeur proliférante. Je l’ai traduit par «tumeur cancéreuse».

Je savais que les traitements traditionnels ne pouvaient rien pour elle, alors je me suis tournée vers d’autres médecines : Kinésiologie, Reconnection du vortex, guérisseur, Biorésonnance (toutes sont des médecines « énergétiques »).


J’ai aussi utilisé la communication animale, basée sur la télépathie, qui m’a été d’un très grand soutien.
J’ai fais il y a quelques mois un stage de communication animale. Pour plus d’informations, vous pouvez aller voir le site www.animal-com.com, qui est superbe. Ca a été une très belle expérience, que je vais approfondir. Comme toutes les aptitudes que nous avons tous, la télépathie demande de l’entraînement avant d’être à l’aise avec : j’ai pu communiquer avec des animaux que je ne connaissais pas, mais avec ceux que je connaissais, ça ne marchait pas bien.
Jean-Luc, qui est le formateur, a communiqué avec Dune le 28 janvier.
Voici ce partage :

La communication avec Dune, chatte née en 1990, reproduite ici a eu lieu le vendredi 28 janvier 2005 entre 9H30 et 9H41 à La Louvière (France). Le rapport d'entretien ci-dessous débute avec les présentations mutuelles. Il ressort de l'image de Dune de la douceur, de la gentillesse, de la compréhension des êtres, de la compassion.

- Jean-Luc : Bonjour Dune, je suis Jean-Luc, un ami de Sylvie. Elle m'a envoyé ta photo et je dois dire que je te trouve vraiment très jolie. Sylvie m'a indiqué que tu souffres actuellement d'un oeil et que tu viens de subir une intervention à ce sujet. Comme elle t'aime vraiment beaucoup, Sylvie s'inquiète de ton bien être. Elle m'a donc demandé de prendre contact avec toi pour en parler. Accepterais-tu que nous en bavardions un peu ensemble ?
- Dune : Moi avec toi ?
- Oui !
- Pourquoi pas...
- D’abord comment vas-tu aujourd’hui ?
- Oh ! Ça peut aller. On va dire : couci-couça. Pas très bien, en fait, mais pas trop mal non plus.
(ndlr : A peine Dune a t-elle fini sa phrase que je me sens enveloppé d'une sorte de parfum [psi] de glycines plein de douceur).
- Merci Dune. Sylvie aimerait savoir si tu souffres en ce moment. Est-ce le cas ?
- Oui, je souffre du côté droit de mon corps. Et j'ai mal à l'œil aussi. C'est près de l'œil que se situe la douleur la plus importante
- Je comprends. Quelle est l'intensité de la douleur sur une échelle de 1 à 10, où 1 représenterait une douleur très faible et 10 une douleur aiguë ?
- 3 ou 4 en ce moment, Jean-Luc, pas plus.
- Sylvie peut-elle t'aider ?
- Oh ! Oui. Je crois qu'oui.
Qu'elle ne me parle pas trop fort quand elle est près de moi. En me massant également très légèrement et très doucement ma tête et autour de mon oeil. Je crois que cela soulagerait ma douleur. Très en douceur surtout...
- Merci Dune. Est-ce que les traitements qu'on te donne améliorent ton état (principalement la
Biorésonnance) ?
- Oui. Avec eux je ne sens parfois presque plus rien. C'est comme si ma douleur "fondait" en fait : ça diminue, ça diminue, encore et encore et puis ç'est presque parti quelques instants. Puis ça revient tout doucement... de l'œil vers le reste du corps.
- Merci pour toutes ces précisions, Dune.
Souhaiterais-tu ajouter quelque chose ? Aurais-tu un message pour Sylvie ?
- Oh ! Je crois que Sylvie et moi nous nous sommes tout dit. Elle m'aime et s'occupe bien de moi. Que vouloir de plus ? J'aimerais juste lui dire de ne pas s'en faire et de continuer à me soigner comme elle le fait déjà. Moi, de mon côté, je ferai en sorte que cela me fasse le moins mal possible. Dis-lui de ne pas trop s'en faire pour moi. Dis-lui aussi de ne pas venir me voir trop souvent, de me laisser me reposer un peu plus et ça ira.
- Merci beaucoup, Dune, pour ton aide. Tout cela sera transmis à Sylvie comme promis. Je te souhaite vraiment un très prompt rétablissement./.

Jean-Luc devant partir en voyage pendant plusieurs jours, c’est Michèle, qui a aussi fait ce stage, et qui a pris la relève. Elle m’a aidé à accompagner Dune jusqu’au bout, et cette aide m’a été vraiment très précieuse.

Voici donc ces communications, entrecoupées de mes commentaires :

31/01/05, le soir :
Michèle se présente à Dune, comme une de mes amie, et demande à Dune si elle veut bien discuter avec elle. Dune refuse, car elle se sent fatiguée. Michèle insiste, Dune finit par accepter.
- Michèle : comment te sens-tu ?
- Dune : J’ai des douleurs, mais pas tout le temps. Je ressens des douleurs principalement dans la tête, je ressens comme des battements, et dans le foie.

01/02/05, le matin :
Dune accepte de discuter, ça va à peu près.
- Michèle : Est-ce que ton alimentation te convient ?
- Dune : non ! Les croquettes, c’est trop sec, et la pâtée, c’est trop lourd. En plus, la nourriture n’est pas assez variée. J’aimerai manger du riz, des légumes, de la viande blanche et du poisson.
- Michèle : Veux-tu transmettre un message à Sylvie ?
- Dune : Je l’aime. Je souhaiterai qu’elle soit plus présente. Sylvie doit tenir ses promesses. Je la protégerai aussi quand je serai partie.
Michèle lui explique ce qu’est l’euthanasie, et lui demande si elle souhaite cette solution.
- Dune : Non, je n’en veux pas, je partirai seule, comme je suis venue. Je suis prête à mourir.

Le même jour, avant de recevoir le résultat de cette conversation, j’avais acheté de la viande et des légumes, comme si ses messages passaient directement de elle à moi, à mon inconscient. J’ai souvent ressenti cette impression, comme si je captais ses messages, mais pas d’une façon directe, consciente : c’était une évidence, point.
Je me suis interrogée sur les « promesses » que je devais tenir, et je ne comprenais pas bien. J’ai demandé à Michèle des précisions sur ce sujet.

Une semaine plus tôt, je l’avais emmenée chez un guérisseur, qui m’a conseillé un produit que l’on trouve en pharmacie, en comprimés. J’ai pu lui donner pendant une semaine, et un jour, elle a serré les dents, elle n’en voulait plus. Je n’ai pas insisté, et Michèle lui a demandé pourquoi elle ne prenait plus ses médicaments.

03/02/05 :
- Dune : les médicaments ne servent plus à rien. Je me sens partir.
- Michèle : on peut faire un traitement avec la biorésonnance qui abrègera tes souffrances. Souhaites-tu ce traitement ?
- Dune : non, pas maintenant. J’ai encore quelque chose à faire avant.
- Michèle : Peux-tu m’en dire plus concernant les promesses que Sylvie a faite ?
Dune a répondu qu’il s’agissait du domaine professionnel et affectif, mais le message n’était pas très clair.
- Dune : il faudrait que Sylvie pense plus à elle, qu’elle se libère d’un poids.
- Michèle : est-ce que tu souffres en ce moment ?
- Dune : non, pas trop

Je suis en train de démarrer un projet, qui est long à se mettre en place, c’est peut-être de ça dont elle parle.

04/02/05 :
Dune mange de moins en moins, je suis obligée de l’alimenter à la main, en lui faisant de tous petits morceaux. Elle n’aime pas tellement le thon, pas du tout les crevettes, ni le saumon (mais j’ai fais une erreur, je l’ai acheté fumé !!). Elle aime bien le poisson, et les petites carottes cuites.

- Michèle : pourquoi ne veux-tu plus manger ?
- Dune : Ca m’allège.
- Michèle : Sylvie te propose de tenter une nouvelle opération, qu’en penses-tu ?
- Dune : Non, ce n’est plus la peine, et de toutes façons, je ne résisterai pas à l’anesthésie.
Mais le fait que Sylvie lâche prise me fait du bien, ça m’allège.

Drôle de réponse ! et pas facile à vivre… C’est vrai que depuis quelques jours, j’avais accepté qu’elle parte. En fait, ma meilleure façon de l’aider, était de rester centrée sur moi et ma lumière intérieure. Je m’y suis entraînée.

07/02/05 :
- Michèle : peux-tu me dire, sur une échelle de 1 à 10, à quelle niveau se situe ta douleur ?
- Dune : Aujourd’hui, c’est plutôt 5.
- Michèle : Est-ce que tu veux de l’aide pour atténuer ta douleur ?
- Dune : oui, je veux bien. Mais pas en comprimés, je préfère les piqûres.

08/02/05 :
Mon ami Yvon lui a fait à distance un traitement contre la douleur, en fin de matinée. Le soir, Michèle communique avec Dune.
- Michèle : Comment vas-tu ce soir ?
- Dune : Je me sens plus sereine. La douleur est à un niveau de 3 sur 10.
Mais vers 15 heures, j’ai eu un passage très difficile, j’avais comme des cloches qui sonnaient dans ma tête.
Ce soir, j’ai faim.

Le traitement n’a pas agit de suite, mais au bout de plusieurs heures. Mais il a vraiment bien agit, elle respirait mieux, et a bien mieux mangé pendant quelques jours. Elle n’était plus chancelante quand elle marchait.

12/02/05 :
- Michèle : Comment vas-tu aujourd’hui ?
- Dune : Hier et aujourd’hui, je me sens plutôt bien par rapport à la douleur.
- Michèle : Sylvie souhaite te faire passer un scanner, pour voir si on peut faire quelque chose pour toi. Est-ce que tu acceptes ?
- Dune : Oui, pourquoi pas.

Mon ami m’a poussé à faire ce scanner, et je l’en remercie. J’ai longuement hésité, car je ne pensais pas que ça servirait à quelque chose. Mais elle aurait pu rester longtemps dans cet état, avec la tumeur qui grossissait de plus en plus, et rentrait son œil dans l’orbite : on ne voyait plus du tout son œil, tellement la tumeur prenait la place. Alors j’ai accepté.

Je l’ai emmenée le mardi 15 février à Boulogne, à 9h30.
A 11h, le vétérinaire m’appelle :
« Elle a fait deux arrêts cardiaques au réveil. Faut-il la réveiller ? Elle n’est de toutes façons pas opérable, il faudrait lui enlever l’œil. En plus, elle fait de l’urée, elle a des problèmes de reins, et aussi aux poumons. »
Ca faisait beaucoup pour une chatte de 15 ans, alors je lui ai dit de ne pas la réveiller.

Dans les jours qui ont suivi, j’ai eu l’impression que son âme fusionnait avec la mienne. Je n’étais pas triste, je me sentais sereine, et je la sentais bien vivante dans mon cœur. Je la sens toujours bien vivante dans mon cœur, au point qu’elle ne me manque presque pas ! Enfin, elle me manque et ne me manque pas en même temps, c’est une drôle de sensation.

Deux jours après sa mort, j’ai appelé Michèle pour la prévenir. Elle avait communiqué avec Dune la veille. Dune était déjà morte, mais Michèle ne le savait pas. Dune lui a dit qu’elle se sentait très bien, elle se sentait revivre…

 

 

Sylvie

 
 


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